Notre départ pour Rio de Janeiro,
Brésil est imminent. Une petite
délégation de quatre personnes de l’Institut de développement durable des
Premières Nations du Québec et du Labrador (IDDPNQL) rejoindra les jeunes
femmes de Femmes autochtones du Québec (FAQ) dans la délégation du Québec de
Alternatives, UNIAlter et les Initiatives internationales des YMCA du Québec.
Notre équipe prévoit participer à
trois événements
- La conférence globale sur les peuples indigènes qui permettra aux communautés autochtones de toute la planète de se rencontrer afin de discuter des différents enjeux de développement durable, de présenter les histoires à succès ainsi que de créer de nouveaux réseaux.
- Le sommet des peuples qui se déroulera en marge de la conférence de l’ONU afin de dénoncer le blocage des négociations internationales sur le climat et, plus largement, de proposer des alternatives concrètes pour préserver notre environnement tout en renforçant la justice sociale et un développement harmonieux.
- La conférence des Nations Unies sur le développement durable : conférence qui se déroule 20 ans plus tard le sommet de la terre de Rio d’où l’agenda 21 avait été mis en place.
Au sein de notre équipe, nous
souhaitons tous que la déclaration du groupe principal des Peuples autochtones
soit entendue et écoutée. Ces derniers prônent :
- La reconnaissance de la culture comme quatrième pilier du développement durable
- La reconnaissance de la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples autochtones comme norme d’application du développement durable à tous les niveaux
- Les diverses économies locales sont les pierres angulaires des économies vertes, dans le contexte de l’éradication de la pauvreté et du développement durable, de la perte de biodiversité et des changements climatiques
- La protection des terres, des territoires et des ressources, la gestion coutumière afférente, de même que les systèmes d’utilisation durable des Peuples autochtones, des petits producteurs et des communautés locales, sont des contributions essentielles au développement durable.
- Le savoir indigène et traditionnel apporte une contribution particulière et privilégiée aux apprentissages et aux activités du XXIe siècle.
Nous ne partons pas à Rio à titre
de représentant des Premières Nations du Québec et Labrador, mais plus à titre
d’experts de l’IDDPNQL. Ainsi notre rôle ne sera pas de prendre parole lors des
événements, mais bien de développer des liens qui pourront s’avérer utiles lors
de notre retour au Québec.
Les peuples autochtones du monde
entier font face aux mêmes enjeux (avec de petites variantes selon la
région). Je crois qu’une ouverture entre
les peuples peut permettre de belles alliances pouvant mener à de grandes
victoires.
Pour ma part, je débute le voyage
dans quelques jours, j’ai décidé de m’imprégner du pays avant la conférence. Le
reste de l’équipe viendra me rejoindre dans 3 semaines.
Les préparatifs pré-voyage vont
bon train; vaccin, visa, réservation et billet d’avion… Cependant, une question
fait le débat : que faire avec les crédits carbones! Pour nous rendre là-bas, nous parcourrons
plus de 17 000km et ainsi produiront (chacun de nous) 3,15 tonnes de CO2.
Bien sûr, chacun prendra sa propre décision, à savoir si oui ou non, dans
l’optique du développement durable et de la sauvegarde de la terre mère, il y
aura compensation de leurs émissions de gaz à effet de serre! Pour ma part, le
choix est simple… plantons des arbres pour diminuer un peu mon empreinte
écologique pour le voyage!
Nous sommes tous très fébriles à
la venue de ces événements. Plusieurs opportunités s’offriront à nous et nous
ne les manquerons pas.
Nous vous invitons à nous suivre pendant
notre séjour à Rio sur le blogue
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